Merci pour cet avis éclairé, Urshulgi. En effet, je n'avais pas poussé la réflexion aussi loin. J'ai pris le mot âme dans son sens poétique. Mais pour moi, la restriction 'ne fonctionne que contre les êtres vivants' était assez clair pour ne pas avoir recourt à la théologie pour l'expliquer.
Nous abordons donc un sujet intéressante, à savoir : comment définir une restriction. Prenons l'exemple du pouvoir de "Phéromones de séduction", de Fatala, qui a comme contrainte 'ne fonctionne pas sur les femmes'. Ça parait clair, et pourtant, quid des lesbiennes ? Et des martiennes ? Et milles autres questions.. Pour ma part, j'accorde mes violons avec les joueurs dès la création du personnage. Après, c'est qu'une question de bon sens.
Pourquoi pour la Frappe de l'âme, j'accepte la contrainte de Caderic ? Parce que je lis bêtement à la p.180, du LdB : "Si le joueur souhaite uniquement générer une attaque mentale..., il s'agit d'un autre type de Pouvoir, de la famille Rayonnements d'attaque". Je ne vois pas que ce pouvoir à forcement une restriction du genre 'attaque mentale'. le surhomme ne pourra pas exploser une voiture ou défoncer une porte avec son rayonnement d'attaque. D'un point de vu technique, il a limité la portée de son pouvoir, il a donc droit à son point. Voilà le raisonnement que j'ai face à une telle demande.
Surtout que le joueur peut avantageusement choisir "Rayon destructeur de la mort", avec comme contrainte : apparence inhumaine (bouts des doigts brûlés) et forme alternative (les pupilles de mes yeux deviennent blanches). C'est triste, mais c'est légal. Et je ne parle pas des joueurs qui demande, comme restriction, "tout sauf des grenouilles".
Je suis donc d'accord avec toi, Urshulgi, les restrictions sont sujets à interprétation et c'est bien le MJ qui a le dernier mot. Mais, lorsqu'un joueur créé un pouvoir fun, j'ai tendance à être complaisant.
Lord Anaon, qui de toute façon ne craint pas cette Frappe, car il a déjà perdu son âme...
