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Une patrouille de la Fondation Argosy

Présentez vos personnages, vos groupes et vos histoires

Une patrouille de la Fondation Argosy

Messagede Lord Anaon » Mar 26 Fév 2013 22:31

Bonjour la compagnie,

Je sais, ça fait une paye qu’on ne m’a pas vu dans les parages. Mais j’ai une très bonne excuse : ma table vient d’être emportée par les évènements de la Dernière Guerre. Tout à fait monsieur ! Depuis mon écran, je mène, tambour battant, le prequel de la Grande Nuit. Et oui, je vois GRAND et les joueurs en redemandent ! Devant un tel engouement, je suis évidement tenté de partager ici les récits de leurs aventures. A tout seigneur, tout honneur, je vais commencer par présenter les valeureux héros de ces chroniques :

Jean Lazare Augustin de La Roche marquis de Beauregard, dit le Marquis
Le marquis de Beauregard vit le jour en l'an 1710, au pied des Pyrénées, place du château familiale. De noble ascendance, il reçut l’éducation qu’il sied à son rang. Etudiant doué, le jeune marquis excellait dans toutes les matières, de l’escrime à l’écriture, de la philosophie aux sciences. Mais seules ces dernières le passionnèrent. Ainsi sa vie fut partagée entre les obligations de son rang et ses recherches en laboratoire (installé dans les caves de sa citadelle). Mais la technologie du XVIIIe siècle ne permettait pas au Marquis de mettre au point toutes ses folles inventions.
Face à ce triste constat, le marquis de Beauregard décida de traverser les siècles, espérant que les sciences du futur répondraient mieux à ses attentes. S’appuyant sur les études du comte de Saint-Germain, il conçu le ‘sarcophage d’éternité’, un caisson remplit d’un mélange chimique qui garantit à toute personne plongée dedans une hibernation de 200 ans. C’est au crépuscule de sa vie, le matin du 14 juillet 1789, que l’homme s’immergea dans cette solution.
Le marquis de Beauregard émergea de son sommeil artificiel le 14 juillet 1929 - réveillé par une Palmyre venu chercher les écrits du comte de Saint-Germain - quelque peut transformer. Le liquide dans le quelle il baigna pendant 140 ans, s’était infiltrée dans son sang, lui octroyant les dons de jeunesse éternelle et de guérison instantanée. C’est donc plein de vigueur, que le marquis de Beauregard suivit la sorcière mondaine à Paris. S’adaptant à cette nouvelle vie, il découvrit avec émerveillement tous les progrès de la science. Mais il apprit aussi que sa descendance se disputer la fortune qu’il avait laissée 'à sa mort'.

Joseph Bell, dit professeur Bell
Ancien des irréguliers de Baker Street, le jeune Joseph fut tiré du ruisseau par le détective Sherlock Holmes. Grâce à son soutient, et à celui du docteur Watson, cet enfant des rues put suivre des études de médecine et se faire une place dans la société. C’est en souvenir de cette jeunesse aventureuse, que le professeur Bell, bien qu’ayant ouvert son cabinet à Londres, continua à s’intéresser aux cas les plus étranges. Une de ces enquêtes devait lui faire croiser le chemin du fantôme Eliphas, qui s’attacha aux pas du bon docteur.
Même si la rumeur en faisait un praticien morbide, voir possédé, le professeur Bell, doué pour le soin et la recherche, fut nommé à Buckingham, médecin de la reine. Il y fit des merveilles et gagna la confiance de la famille royale. En parallèle, sous l’influence d’Eliphas, le praticien se lança dans des expériences interdites, qui lui fit découvrir la formule de guérison instantanée, à base de whisky, ou un poison qui recouvre ses victimes de champignons paralysant.
Au faîte de sa gloire, le professeur Bell eu à subir les mesquineries de la cour, qui voyait en ce parvenu, un Raspoutine à l’anglaise. C’est le Hellfire Club qui porta le coup de grâce. Profitant de l’ambiance délétère, ses membres accusèrent le praticien d’être un espion à la solde de Jack o’Lantern. Au vu du scandale annoncé, la famille royale n’eu d’autres choix que de révoquer le médecin. Désavoué, le professeur Bell choisit de s’exiler à Paris, où il officie, désormais, en tant que ‘Médecin spirit’.

Achille Vénus, dit la Flèche
Achille eu une enfance solitaire. Sa mère, une amazone, dû, par respecter des lois de son peuple, l’abandonner à la naissance. Son père, marin, était plus souvent sur mer que sur terre. Bourlingué de membre de la famille à membre de la famille, qui le gardaient durant les absences paternelles, le petit Achille n’eu jamais vraiment d’attache. D’autant plus, qu’on lui répétait : « tu n’es pas de notre sang ! »
Cette affirmation pris tout son sens à son adolescence. Héritant des excellentes capacités physiques de sa mère, Achille devient la fierté de son père, en même temps qu’un chasseur accompli. Aucune proie n’échappait à ses traits acérés. C’est au chevet d’un père aimant, mais trop souvent absent, qu’Achille reçut son unique héritage : « Un bracelet d’argent légué par ta mère, qui ne t’a sans doute jamais oublié. »
Ayant perdu ses dernières attaches, Achille quitta définitivement les côtes de la Grèce, pour parcourir le vaste monde. Son don pour la chasse fit sa renommée et il fut bientôt connu sous le pseudonyme de ‘la flèche’. C’est grâce à sa réputation qu’Achille intégra une expédition menée par Hareton Ironcastel, qui finit par lui confier : « Le même sang coule dans nos veines : celui qui nous pousse au voyage et à l’aventure ! ». Suivant son nouvel ami à Paris, le grec fit de la capitale son nouveau port d’attache.

Docteur Anderson Sambreuil, dit docteur Subtil
Rien ne destinait ce médecin de banlieue, installé à Pontargis, à devenir un justicier. Menant une vie paisible, le docteur Sambreuil s’occupait de ses patients avec dévouement. Les extraordinaires récits du professeur Bouvancourt, grand ami du médecin, était les seuls évènements palpitants qui bousculaient cette petite vie si tranquille. Inventeur de génie, le professeur Bouvancourt avait, entre autres, conçu la machine subtile, appareil qui dématérialisait toutes les matières.
Grâce à cette invention, le savant envoya Morand, cruel bandit qui terrorisait Pontargis, vers le centre de la Terre. Contre toute attente, l’apache refit surface et supprima son adversaire. Héritant de la machine subtile, le docteur Sambreuil hérita aussi la cause de son défunt ami. C’est ainsi que le médecin devient un justicier passe-muraille, qui sous l’identité du docteur Subtil nettoya Pontargis de ses criminels. Mais malgré tous ses efforts, le docteur Sambreuil ne parvient pas à coincer Morand.
Accaparé par cette vie d’aventure, le docteur Sambreuil délaissa ses patients, puis ne pouvant plus assurer ses consultations, il ferma son cabinet médical. Privé ainsi de ressources, son combat contre le crime devient bien difficile. C’est le docteur Claudius Regaud, responsable du dispensaire de la fondation Curie qui tirera notre homme de ce mauvais pas. Impressionné par les talents de son confrère, ce proche de Marie Curie proposa une place au médecin. Bénéficiant d’un emploi du temps aménagé, le docteur Sambreuil peut continuer son œuvre de justice, sans délaisser, pour autant, son amour pour la médecine.

Ces extraordinaires personnages ont pour habitude de se réunir dans les salons de la maison Flamel, rue Montmorency, siège parisien de la fondation Argosy.

Maintenant, j’espère être assez courageux pour partager avec vous les comptes rendus de nos parties. J’espère aussi que les auteurs ne m’en voudront pas lorsqu’ils constateront les aménagements que j’ai apportés à l’œuvre originelle. J’ai du adapter la campagne à ma table.

Lord Anaon, qui fourbit ses armes derrière l’écran... :P
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Re: Une patrouille de la Fondation Argosy

Messagede Rom1 » Mar 26 Fév 2013 23:36

J’espère aussi que les auteurs ne m’en voudront pas lorsqu’ils constateront les aménagements que j’ai apportés à l’œuvre originelle. J’ai du adapter la campagne à ma table.


N'est-ce pas là la définition même du JdR ? Alors pourquoi et comment pourrions-nous t'en vouloir ? L'essentiel est que tes joueurs et toi vous amusiez dans cet univers chimérique qui nous a tant plu.
Have fun !
"C'est vivant. Tout ce qui est vivant est méchant."
- Dr Sérum

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Re: Une patrouille de la Fondation Argosy

Messagede Lord Anaon » Dim 3 Mar 2013 22:49

Episode 1- Partie 1

Nous sommes le soir du 24 septembre 1934 où nos sympathiques héros, un verre à la main, trinquent avec les plus grands scientifiques du moment, tous réunis, pour ce gala d'ouverture du Congrès des Sciences Nouvelles, sur le campus de la Sorbonne. Nos fascinants héros discutent tour à tour avec le français Robert Darvel qui présentera son portail de voyage interastral, l'anglais Watt-Watson qui démontrera que les ondes radios sont une défense infranchissable pour l’Angleterre, le célèbre Nikola Tesla qui défendra, une fois de plus, les bienfait du courant alternatif, l'américain Tom Swift représentant la General Electric et ses nombreux brevets, l’allemand Herman Sörgel qui fera un point sur le chantier d’Atlantropa, son compatriote Hans Knüttel, qui exposera les avancées de la science des énergies, le russe Lyssenko, qui vantera les bienfaits de la vernalisation pour le peuple, et le prince Bosso Wuni de Java, qui abordera la rationalisation de l'énergie volitive... Plein de bons messieurs avec qui se cultiver, mais qu’il vaut mieux protéger lorsque d’infernales chauves-souris anthropomorphes passent à travers les fenêtres et se jettent sur eux pour les dévorer. Seul Robert Darvel ne s’effraye pas de cette soudaine attaque. Il semble même reconnaitre ces démons assoiffés de sang : "Des erloors!".
Mais cette horde sanguinaire aura bien du mal à se nourrir, devant faire face à nos vaillants héros, qui s’interposent entre les créatures et leurs repas super-scientifique. Rapidement rejoint par les agents du CID, chargés de la sécurité du congrès, ils parviennent à repousser la menace hors des enceintes de la Sorbonne. L’unique victime de cette hallucinante altercation est le professeur Bell, qui ne restera pas très longtemps à terre, vite remis sur pied grâce à son onguent d’Edimbourg.
Bien que tous saufs, les scientifiques ne se calment pas pour autant. Le regard tourné vers les fenêtres extérieures, chacun découvre avec inquiétude qu'un brouillard écarlate a envahi Paris. Pour nos astucieux héros, seul Robert Darvel peut expliquer ce phénomène. Mais l’ingénieur français est déjà en grande conversation avec Léo Saint-Clair, qui finit par interpeller nos valeureux héros. "Veuillez raccompagner mon ami Darvel jusqu'à sa villa. Mes services doivent assurer la sécurité des parisiens!", commande sommairement le Nyctalope, avant de tourner les talons.

C'est une fois dans la rue, plongée dans une brume rouge sang, que l’ingénieur français donne quelques explications : "Les chiroptères anthropomorphes que nous avons observés à la Sorbonne sont incontestablement des Erloors, créatures peuplant Mars. Cela prouve que mon portail de voyage interastral est en fonction. En effet, il est sensé ouvrir un passage vers la planète rouge. Mais pour une raison que j'ignore, c'est la faune martienne qui envahit notre bonne vieille Terre. Toujours est-il, que si nous stoppons la machine, nous stoppons l'invasion martien et ce sinistre brouillard sera dissipé." Voilà donc nos courageux héros lancés dans une étrange odyssée, traversant une capitale vidée de toute âme par le lugubre brouillard vermillon. Seuls les haut-parleurs des stratogyres percent le silence ouaté de leurs «Habitants de Paris, restez-chez vous tant que le brouillard persiste! ».
Malheureusement pour la petite troupe, la brume cache, dans ses volutes écarlates, bien des dangers. Ainsi, nos infatigables héros sauvent une ambulance de l’appétit des Erloors, se libèrent de l’influence mentale de créatures invisibles, ou manque d’être asphyxié par de monstrueux céphalopodes blancs (Scène hautement comique, où les personnages sont obligés de se frapper la tête pour ce débarrasser des créatures accrochées à leurs visages). Ces milles embûches ne les empêchent pas d’arriver jusqu’à la demeure de Robert Darvel.
Sur place nos malheureux héros découvrent un spectacle apocalyptique : une nuée d’Erloors volette dans un ciel cramoisi, emportant à travers le portail les pauvres gens arrachés aux rues de Paris. « C’est dans cette dépendance que j’ai installé mon laboratoire, explique le conquérant du ciel. C’est donc ici qu’est placé le portail de voyage interastral. Il me suffit de couper l’alimentation de la machine pour mettre fin à cet enfer. Dans la remise, nous devrions trouver de quoi allumer un feu. Les Erloors ont horreur du feu ! » S'engage alors un ultime combat, où les surhommes se frayent un chemin à coup de torches enflammées jusqu'au laboratoire, pour permettre à l’ingénieur de stopper son invention.

Le portail de voyage interastral neutralisé, le brouillard rouge se dissipe peu à peu alors que le CID capture les derniers Erloors restés sur notre planète. A l’intérieur de la dépendance, nos inépuisables héros découvrent une machine en bien piteuse état : « On a tenté de volé l’œuf de cristal », explique avec colère Robert Darvel, montrant un globe étincelant au milieu de pièces mécaniques. C’est alors qu’un gémissement se fait entendre parmi les décombres de la pièce saccagée par les créatures martiennes. C'est Ralph Pitcher, ami et assistant de Robert Darvel, abandonné là, complètement exsangue, par les Erloors. Avant d'être évacué à la Salpêtrière, le pauvre homme murmure des excuses : "Je n'ai rien pu faire, ces monstres ont emporté ton frère..." C'est sur ce triste constat que nos sombres héros quittent le laboratoire du conquérant du ciel, chacun retournant à ses occupations nocturnes.
Ainsi, Achille La flèche fête ‘la libération de Paris’ en compagnie de Fatala et de ses amis. Pendant ce temps, le professeur Bell se rend au Chat Noir, où il fréquente quelques occultistes (dont Palmyre, M. de Paris, l’alchimiste Fulcanelli ou Eliphas de Saint-Elme de Taillebourg de la Nox). Après avoir raconté sa soirée, le médecin apprend, auprès de ses paires, les circonstances du premier voyage de Robert Darvel, dont la catastrophe de Chelambrum. La nuit du Marquis sera moins heureuse. De retour chez lui, le pauvre homme découvre que Violette, une descendante qui loge chez lui, a été enlevée par un Erloor. Enfin, le docteur Subtil se dépêche de rejoindre l’équipe du docteur Regaud, au dispensaire de la fondation Curie, où il travaille. Comme il s’en doutait, de nombreuses victimes du brouillard rouge et de ses vampires martiens attendent des soins.

Le lendemain matin, le Marquis, accompagné d’Achille et du professeur Bell, se présente à la villa des Darvel. Ils y sont accueillis par un agent du CID qui, après les avoir lourdement questionnés, les mène jusqu’à la dépendance où le conquérant du ciel est en pleine conversation avec Léo Saint-Clair et Charles Carlier, dit l’Ombre, un de ses officiers. La situation est inquiétante. Tout laisse à penser que les Erloors ont emporté des prisonniers sur Mars. L'unique moyen de les secourir est évidement de passer par le portail de voyage interastral. Seulement voilà, la machine est endommagée et les 2 assistants de l’ingénieur - son ami Ralph Pitcher, étant à l'hôpital, et son frère Georges Darvel ayant été enlevé - sont manquants. Nos impétueux héros comprennent l’urgence de la situation et se portent volontaire pour aider Robert Darvel à restaurer son portail, sous les félicitations du Nyctalope.
Voilà donc nos super-héros parcourant Paris à la recherche des pièces indispensables à la réparation du portail de voyage interastral. Ils décident de commencer par l'Institut du Radium, où ils ont bon espoir d'y obtenir de l'essence de Radium. Irène Curie saisit rapidement l'importance de la mission et cède volontiers le précieux liquide. Elle accepte même de mettre à disposition un véhicule pour son transport, rappelant à nos intrépides héros que l'essence de Radium est un produit des plus instables et fortement explosif. Achille la flèche et le docteur Subtil, qui a rejoint la fine équipe à l’institut, prennent le volant d'une 'petite curie', pour transporter le dangereux liquide jusqu’à la villa.
Pendant ce temps, le professeur Bell et le Marquis de Beauregard, se rendent à l'horlogerie Norbert, île Saint-Louis. Ils sont persuadés que son gérant, Jacques Cocentin, pourrait leurs fournir un régulateur d’ondes énergétiques. Cet homme, concepteur de l’androïde Gabriel, est un ingénieur réputé. Bien qu’en possession de l’appareil, il ne souhaite pas le céder. A force d’insistance, l’homme accepte de le prêter, en échange d’un radiummètre. Jacques Cocentin à besoin du détecteur pour retrouver Shelley, sa plus belle création, échappée le matin même. Nos 2 diplomatiques héros repartent dans la direction de l'Institut du Radium, certains d'y trouver le détecteur de radium...

C’est tout pour aujourd’hui.

Lord Anaon, sorti du brouillard... :P
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Re: Une patrouille de la Fondation Argosy

Messagede Lord Anaon » Lun 1 Avr 2013 10:01

Episode 1 - Partie 2

Cette séance s'ouvre sur une course-poursuite, dans les rues de Paris, entre une petite curie et le prince Wuni de Java, qui tente de la stopper avec ses pouvoirs psychiques. Ainsi, le docteur Subtil multiplie les prouesses aux volants de l’ambulance pour éviter des voitures qui se déplacent ‘toute seule’. A l’arrière du véhicule, Achille la Flèche maintient tant bien que mal le bidon d’essence au Radium. Les chutes de gouttières ou d’arbres ne parviennent toujours pas à ralentir la petit curie, ni à provoquer de fatal accident. Jouant le tout pour le tout, le télékinésiste projette un zeppelin publicitaire contre le véhicule. Sambreuil s’engouffre alors dans une ruelle étroite, trop petite pour le dirigeable, et laisse derrière lui quelques pièces de l’ambulance. La manœuvre audacieuse se révèle payante : le zeppelin ne peut suivre et s’écrase contre la façade d’un bâtiment. La fine équipe arrive sauve à la villa Darvel, Achille toujours cramponné à son bidon, alors que le prince Wuni de Java laisse tomber la partie.

De leur côté, le Marquis et le professeur Bell partent à la recherche de l'automate Shelley, en compagnie de son créateur Jacques Cocentin. Suivant le signal du radiummètre, prêté par l'Institut du Radium, il piste l’humanoïde jusqu'à une sorte de librairie abandonnée, un peu plus bas dans la rue. L’horloger refusant d'entrer dans la boutique de « Bénédict Masson, l'homme qui a tué 7 femmes », M. de Beauregard se propose de fouiller le bâtiment. A l’intérieur, il retrouve, comme prévu, Shelley. Mais celle-ci est en compagnie de deux inconnus : une belle femme, qui ressemble étrangement à l’automate recherché, et un androïde au visage d’ange. Devant le nombre, le Marquis préfère engager la conversation. Christine, la femme, et Gabriel, l’androïde, lui explique alors toute l’histoire. Jacques Cocentin a créé Shelley pour remplacer sa fiancée Christine qui l'a quitté pour suivre Gabriel. Si l’automate retourne auprès de son créateur, ce dernier voudra lui apporter quelques réglages, pour la rendre plus docile. Mais voilà, les systèmes nerveux des humanoïdes sont réalisés avec des cerveaux humains prélevés sur des cadavres. Les ‘réglages’ se font donc à coup de lobotomies. C’est pour ça que Christine et Gabriel ne laisseront pas partir Shelley. Révolté par ces pratiques, notre noble héros quitte la demeure en laissant l’automate à ses nouveaux amis.
Après avoir rapporté les dessous de l’affaire au professeur Bell, M. de Beauregard s’en prend à Jacques Cocentin. L’horloger ne comprend pas ce qu’il y a de choquant dans ses pratiques. Il refuse toujours de prêter son régulateur d’ondes énergétiques tant qu’il ne récupère pas Shelley. L’orage gronde et le petit groupe se réfugie à l’horlogerie Norbert. Un fois à l’abri, nos irréprochables héros menacent Jacques Cocentin de tout révéler aux autorités. Evidemment, le régulateur pourrait acheter leur silence. Rouge de rage, l’horloger cède au chantage et va chercher l’appareil dans son atelier. Mais il revient avec le régulateur d’ondes énergétiques, le sourire aux lèvres. Il remet à nos malheureux héros un boitier noirci par les flammes : « Il faut croire que le régulateur n’a pas tenu l’orage ! ». Le Marquis et le professeur Bell n’apprécient que très peu la blague. Ils informent donc l’Ombre des activités louches de Jacques Cocentin, rapidement appréhendé par le CID.

Retrouvant Achille la Flèche et le docteur Sambreuil devant le laboratoire de Robert Darvel, MM. De Beauregard et Bell, remarquent un couple de curieux en train de fouiner dans le jardin de la villa. Les interrogeant, nos irascibles héros apprennent qu'ils ont à faire au journaliste Jacques Bellegarde et à sa femme Colette, détective privé. Ils sont à la recherche des disparus du brouillard du 24 septembre. Ils sont persuadés que l’évènement a un lien avec les expériences du conquérant du ciel. Les indésirables raccompagnés à la sortie, c’est au tour de Charles Carlier de faire son apparition, sortant de l’ombre d’un arbre. Il félicite nos courageux héros pour leurs actions : "De biens vilains curieux dont il vaut mieux se méfier. Ils ont appris les ficelles du métiers auprès du célèbre Chantecoq!"

Le portail de voyage interastral est loin d’être réparé. Nos infatigables héros se répartissent donc les tâches pour aider, au mieux, Robert Darvel. MM. de Beauregard et Sambreuil lui servent d’assistants tandis qu’Achille et le professeur Bell se lancent à la recherche d’une lentille grande focale. Ils se rendent à l'Atelier César, rue du Temple, qui, selon ce qui se dit, est une des meilleures adresses pour trouver du verre de bonne qualité. La boutique est tenue par Charles Christiani, l'inventeur de la luminite, un procédé qui permet de faire des photos animées. Il n'a pas pour habitude de vendre du verre sous cette forme. Mais les affaires sont les affaires, l'homme commande la lentille à ses ateliers contre une grosse liasse de billets. Elle sera livrée en une semaine.
Même si elle est plus calme, nos laborieux héros ne voient pas la semaine passer partageant leurs temps entre la reconstruction du portail de voyage interastral et la préparation de l’expédition sur Mars. Robert Darvel, lui, travaille d’arrache-pied, ne s’arrêtant que pour prendre des nouvelles de son ami Ralph Pitcher, toujours hospitalisé à la Salpêtrière. Il ne reste plus qu’à installer la lentille grande focale, mais celle-ci se fait attendre. De retour à l’Atelier César, nos valeureux héros apprennent que Charles Christiani est à l’hôpital. Le pauvre homme a été mordu par une vipère. A en croire un de ses employés « La bestiole a été lâchée par une drôle de poule, genre exotique, qui s'est pointée dans son bureau et s'est tirée avec votre commande! »

Se rendant au chevet de Charles Christiani, à la Salpêtrière, nos inépuisables héros, sont interpellés, alors qu’ils traversent l’aile psychiatrique. L’homme, qui se présente sous le nom de Jacques Boniface, connait le nom de chacun de ses interlocuteurs, bien qu’il soit parfaitement inconnu de ces derniers. Face à leurs incrédulités, il s’explique : « J’ai des visions. Je vous ai vu. Je l’ai dit au docteur que vous viendriez. Maintenant que vous êtes là, il sera bien obligé de me croire. Je ne suis pas fou ! Allez dire aux médecins que c’est vous…Que je ne suis pas fou !! » Plus préoccupés par la santé de l’inventeur de la luminite, nos braves héros, abandonnent l’homme à ses délires.
C’est un Charles Christiani très affaibli qui reçoit nos personnages. Rongé par le venin, il souffre mille tourments. Mais rien qui ne puisse résister à l’onguent d’Edinbourg. La décoction du professeur Bell aussitôt consommé, L’inventeur de la luminite retrouve toute sa vigueur. Totalement guéri, Charles Christiani accepte d’aider ses sauveurs à retrouver « l’indienne aux vipères ». Avant de quitter la Salpêtrière, nos admirables héros rendent visite au docteur Dupuis, responsable du service psychiatrique. Devant bien reconnaitre que M. Boniface avait prédit leur venu, le médecin accepte de libérer son patient. C’est donc accompagné du voyant, que les surhommes s’engouffrent dans la berline du Marquis, en direction de l’Atelier César.

En chemin l'auto de M. de Beauregard s'arrête net, alors que 4 étranges individus se précipitent sur le véhicule. C’est le prince Wuni de Java qui lance ses hommes à l’attaque. Ce dernier, coiffé d’un casque super-scientifique, hurle à l’attention de ses ennemis : "L'heure de la vengeance a sonné. Darvel va payer pour Chelambrum". Bondissant hors de l’auto, nos impétueux héros font face à leurs adversaires. C’est ainsi que le docteur Subtil combat un vieil homme dont les yeux ne sont plus que 2 trous béants. Achille la Flèche défie une belle indienne aux bras couverts de bracelets serpents. Le Marquis affronte un moine bouddhiste entouré d’arcs électriques. Quant au Professeur Bell il se réserve l’homme au casque. Même si ce brave médecin est vite abattu par les pouvoirs psychiques de son ennemi, le combat tourne rapidement à l’avantage de nos vaillants héros. D’une passe habile, Sambreuil assomme d’un coup de canne l’aveugle qui lui fait face. Immatériel, il échappe à l’attaque d’un tigre venu défendre l’homme vaincu. Achille, quant à lui, doit sa survie à son extraordinaire ténacité, qui l’immunise au poison des bracelets serpents de sa rivale. Cette dernière, devant l’inutilité de ses attaques, préfère se rendre. Enfin, M. de Beauregard, protégé par son facteur auto-guérisseur, avance vers le moine qui le bombarde d’éclairs. Enfin arrivé près de lui, le Marquis terrasse son opposant d’un coup d’épée. Préférant la fuite à la défaite, le prince Wuni de Java s’envole dans le ciel de Paris.
C’est alors qu’un stratogyre du CID se stabile au-dessus de la scène de combat. Les haut-parleurs crachent les ordres de rigueur : « Que personne ne bouge ! ». Puis, descendants le long des filins, les agents du CID, menés par Charles Carlier, se déploient dans la rue. L’officier reconnait immédiatement nos sympathiques héros. Pendant que ses hommes embarquent les bandits, L’Ombre interroge rapidement les héros du jour. A la fin de leur déclaration, il conclut : « Ces personnes appartiennent à la délégation indienne venue pour le Congrès des Sciences Nouvelles. J’imagine que c’est le prince Wuni de Java qui a pris la tangente. Je vais demander à mes agents de vous conduire en stratogyre jusqu’à son hôtel. J’espère que vous pourrez le coincer avant qu’il ne quitte le pays. » En effet, le chef de la délégation indienne est dans sa suite et se prépare à filer à l’anglaise. Interpellé par nos intrépides héros, il s’envole par la fenêtre, utilisant la lévitation pour passer de toit en toit. Aussitôt, Achille la flèche et le docteur Subtil le prennent en chasse, le rattrape après une courte cavalcade et lui arrache son casque super-scientifique. Privé de ses pouvoirs, le prince Wuni de Java se rend. Pendant ce temps, le Marquis fait le tour de la chambre abandonnée. Il y découvre la lentille grande focale, mais surtout, une bombe laissée, là, par le fuyard. En homme de science, il étudie le mécanisme bien décidé à désamorcer l’engin. Après quelques tâtonnements, et un peu de sueur froide, le savant neutralise enfin les explosifs.

Robert Darvel peut enfin terminer le portail de voyage interastral. Les personnages apprennent le fin mot de l’histoire auprès de Charles Carlier : « En 1908, le brahme Ardavera menait des recherches, dans son monastère de Chelabrum, en collaboration avec Robert Darvel. Mais le yogi n’avait qu’une idée en tête : se débarrasser de son associé pour s’approprier toutes ses inventions. C’est l’une d’elle qui lui permit d’expédier l’ingénieur français sur Mars. Malheureusement, le lancement de l’engin dans l’espace provoqua une terrible catastrophe qui détruisit entièrement Chelabrum. Bien que grièvement blessé, Ardavera réchappa à la catastrophe. Il fut recueillit et soigné par le prince Wuni de Java, un de ces disciples. Parti à la recherche de l’œuf de cristal, ce dernier était bien loin de Chelabrum lors de sa destruction.
Pour les 2 hommes, Robert Darvel était le seul responsable de cette catastrophe. Dans l’espoir de se venger, ils recrutèrent des surhommes indiens : le Moine gris et Ashanti Garuda. C’est ce gentil petit groupe qui sabota le portail de voyage interastral le 24 septembre dernier. Ils voulaient ruiner la réputation de Darvel, avant de l’assassiner. Puis, ils tentèrent d’empêcher la reconstruction de la machine en gênant vos recherches. Le Moine gris a donc fait griller le régulateur, le prince a tenté de stopper la petite curie, Garuda a empoissé Christiani pendant qu’Ardavera prévoyait tous vos déplacement grâce à sa clairvoyance. Enfin, face à votre pugnacité, ils n’eurent d’autres choix que de vous attaquer frontalement. Maintenant tout est rentré dans l’ordre et Monsieur Léo Saint-Clair vous en félicite. Il y a des places au CID pour des hommes comme vous.»
L’épisode se termine donc sur cette invitation…

Lord Anaon, pas si synthétique que ça... :P
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Re: Une patrouille de la Fondation Argosy

Messagede StephLong » Lun 1 Avr 2013 10:25

Vraiment très chouette CR !
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Re: Une patrouille de la Fondation Argosy

Messagede Le survivant » Lun 1 Avr 2013 18:32

Oui, bravo, Lord Anaon. Ca donne vraiment envie de jouer, tes joueurs ont dû bien s'éclater. Et toi aussi j'espère
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Re: Une patrouille de la Fondation Argosy

Messagede Lord Anaon » Mer 10 Avr 2013 22:11

Merci à vous.

Et oui, on s'éclate bien. Au vu de la qualité de cette campagne, il ne peut être autrement. Pour moi, c'est le meilleur scénario d'intro que j'ai lu depuis bien longtemps.

Lord Anaon, et tout de suite la suite... :P
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Re: Une patrouille de la Fondation Argosy

Messagede Lord Anaon » Mer 10 Avr 2013 22:12

Episode 2 – Partie 1

Le départ sur Mars est prévu pour le 4 octobre, ce qui laisse une paire de jours à nos infatigables héros pour se préparer. Chacun utilise ce temps à bon escient. M. de Beauregard s’est enfermé dans son laboratoire pour mettre au point un modèle de lance électrique plus compacte et qui pourrait se manier comme une épée. Il a récupéré un modèle au marché noir. Le professeur Bell fréquente de plus en plus ses amis du Chat noir. Ces derniers lui proposent une épreuve pour l’accepter au sein de leur groupe : reproduire la formule d’une potion revigorante conçue par l’alchimiste Fulcanelli. Achille, de son côté, se rapproche de Fatala. Ils écument les nuits parisiennes accompagnés d’un groupe de fêtards, rejoins, depuis peu, par Jacques Boniface. Mais en secrets, l’ex-cambrioleuse enseigne les ficelles de son ancien métier au fils des amazones. Enfin, le docteur Sambreuil consacre l’essentiel de son temps aux malades du dispensaire de la Fondation Curie.

Comme convenu, nos intrépides héros se retrouvent à la villa Darvel le matin du 4 octobre 1934. Ils sont prêts à partir pour la planète rouge, déterminés à retrouver les prisonniers de Mars. Mais à leur grand étonnement, ce n’est pas Robert Darvel qui les reçoit, mais les agents du CID. Ceux-ci se contentent de guider les visiteurs jusqu’à un bureau, perdu au fin fond de la demeure. Seuls dans la pièce, nos vigilants héros aperçoivent par la fenêtre la dépendance qui abrite le laboratoire du conquérant du ciel. Ils découvrent que le petit bâtiment est éventré sur toute sa hauteur. L’Ombre fait alors son apparition. Après de brèves salutations, Charles Carlier débute un interrogatoire en règle. Aux questions, nos astucieux héros comprennent que Robert Darvel et son portail de voyage interastral ont disparu. Toujours en bon terme avec nos sympathiques héros, l’officier du CID leurs explique l’affaire en quelques mots : « Je pense que vous avez compris que Darvel et sa machine se sont volatilisés. La nuit dernière, mes hommes en factions autour de la villa ont été attirés hors de la propriété par une voix enchanteresse. C’est durant ce bref instant que les bandits se sont attaqués au conquérant du ciel. De plus, Hervé Villaume, un de mes agents affecté à la surveillance de Darvel, ne s’est pas présenté à son poste hier soir. Son corps vient d’être retrouvé dans son appartement de Montmartre. Pour le moment, nous ne savons pas qui a fait le coup. Mais nous avons certainement affaire à des super-criminels de la pire espèce. »

Forts de ces révélations, nos impétueux héros se lancent dans l’enquête, bien décidés à retrouver Robert Darvel et son portail de voyage interastral. Autour de la dépendance éventrée, ils découvrent rapidement des traces de chenils mécaniques. Ils suivent cette piste qui s’arrête sur les bords de la Seine, toute proche. Sur les rives, ils aperçoivent une grue dont le treuille drague le fond du fleuve. Elle est sous la surveillance de 2 hirondelles qui plaisantent sur « des crabes géants ». Approchés par nos diplomatiques héros, les agents racontent ce qui les fait tant rire : « Ce matin un homme s’est présenté au poste beuglant que sa péniche a été emportée par 2 crabes gigantesques qui plongeaient là. On a mis le coco en cellule de dégrisement, le temps de remonter sa coque de noix ». A ce moment, la grue remonte l’épave percée, au niveau du pont, par les restes d’une immense pince mécanique. Un coup d’œil suffit pour repérer un sigle gravé sur le métal de cette tenaille : un M stylisé suivit d’une tête de mort.

Cet indice, accompagné de quelques recherches, permet à nos laborieux héros de découvrir le nom de M. d’Outremort. Le marquis Savinien d’Outremont, qui se cache derrière ce pseudonyme, est activement recherché depuis qu’il a commis un massacre dans le village vosgien de Bourseuil en 1911. Selon des sources officieuses, dont une certaine Fatala, et quelques articles de journaux, M. d’Outremort a rejoint la bande à Fantoche, un gang composé de super-criminels. Ce groupe est dirigé par Morand - que le Docteur Subtil souhaite capturer depuis le meurtre du professeur Bouvancourt – et compte dans ses rangs la divine Cantatrice, qui aurait pu charmer les agents du CID à la villa Darvel, et le dangereux Marcoux, qui a sans doute torturé et assassiné le pauvre Villaume.

Pour nos admirables héros, plus aucun doute, c’est la bande à Fantoche qui a enlevé Robert Darvel. Une fois de plus, ils font jouer leurs relations, dont le pétillant Academus Lalouette - marchant en bizarrerie - pour débusquer le gang. A en croire certaines rumeurs qui circulent dans le milieu, M. d’Outremort serait de retour dans son château d’Outremont à Bourseuil. Décidés à suivre cette piste, nos vaillants héros se rendent dans les Vosges. A leur arrivée, ils se procurent une voiture et roulent jusqu’à Bourseil. Ils traversent alors un village abandonné, qui porte encore les traces du massacre qui s’y déroula au début du siècle. Au-dessus du hameau, le château d’Outremont trônent au sommet d’un pic rocheux.

Alors qu’ils se dirigent vers ce monument inquiétant, les bâtiments entourant la route s’effondrent sur leur véhicule. Le docteur Subtil, au volant de l’auto, manœuvre pour éviter l’éboulement, mais ne parvient qu’à renverser la voiture. S’extrayant des décombres, 2 auto-crabes - maléfiques inventions de M. d’Outremort - chargent le véhicule accidenté. Nos courageux héros sortent de la carcasse métallique à temps pour faire face à cette nouvelle menace. Travaillant en duo, ils résistent tant bien que mal à l’assaut mécanique. Pendant que le Marquis fait diversion, le docteur Subtil s’introduit à l’intérieur d’une auto-crabe et la neutralise en détruisant son tableau de bord. Achille la flèche attire vers lui le second monstre mécanique, pendant que le professeur Bell grimpe dessus et tranche à coup de scalpel câbles et tuyaux. Les deux monstrueux engins sont neutralisés.

Malgré cet imprévu, nos valeureux héros parviennent à temps au château pour empêcher d’Outremont de prendre la fuite à bord de sa voiture faucheuse. Voulant renverser les importuns, le bandit précipite son véhicule sur le groupe. Mais cette tentative le met à porter d’armes et ses ennemis en profitent pour neutraliser l’engin de mort. Sortant le pilote de la carcasse fumante de son véhicule, nos victorieux héros découvrent avec surprise que M. d’Outremort n’est plus qu’un squelette décrépit maintenu en vie par un scaphandre. Le prisonnier est prêt à tout pour ne pas voir sa combinaison abîmée… Mais quelles révélations va-t-il vraiment pouvoir faire ?

Conclusion de la partie

Lord Anaon, aménageur de suspense… :P
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Re: Une patrouille de la Fondation Argosy

Messagede Golgoroth » Ven 5 Juil 2013 14:56

Fort sympathique ce CR ! Tes joueurs ont l'air de plutôt bien si prendre. Y'a t-il une suite de prévu ? :)
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Re: Une patrouille de la Fondation Argosy

Messagede Lord Anaon » Sam 6 Juil 2013 12:08

Oui, oui,
je suis désolé si je délaisse un peu ce forum, mais malheureusement, ma vie professionnel (O rage , o desespoire...) à tendance à déborder sur ma vie privée.

La suite des CR est en préparation et j'ai pour ambition de terminer cette mini campagne.

Lord Anaon, qui maudit cette règle qui veut que l'"on doit gagner sa vie"... :P
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