Je viens de relire en diagonale les films cités en inspiration. De mémoire, il me semblait que le Labyrinthe de Pan figurait dans la liste qui avait été donné à l'époque, mais je ne l'y ai pas trouvé.
Je commence donc avec le Labyrinthe de Pan.
La guerre civile espagnole pour contexte historique, des PNJ en acier trempé (le capitaine franquiste Vidal interprété par Sergi Lopez), des décors directement transposables, et en parallèle, un fantastique horrifique très présent.
La fée/insecte de la scène d'ouverture résume parfaitement l'élément de doute, qui fait que l'esprit oscille entre le merveilleux et le réaliste, et constitue pour moi une excellente idée à intégrer.
Plus récent, Balada Triste.
Un film là encore violent, où deux clowns fous se disputent l'amour d'une belle acrobate. Le film balaie toute la période franquiste, de la guerre civile jusqu'à la fin du régime. On s'y délecte se scènes assez surréalistes, notamment dans le premier quart d'heure, où un clown meurtrier court à travers les balles en hurlant de rire, et décime' armé d'une simple machette' une bonne quinzaine de soldats fascistes... qui a dit surhomme ?
La suite amène en vrac une plongée dans le monde d'une troupe de cirque itinérant vivant en quasi autarcie, toute la galerie de PNJ chatoyants notamment un drôle d'avatar de Ghost Rider, la génèse de deux super-vilains antagonistes (le clown défiguré et le clown automutilé), qui terrorisent en costume la population, jusqu'à leur affrontement dantesque.
Cette dernière scène se situe dans un décor digne du Tim Burton du premier Batman, démesuré, gothique... surhumain.
Encore plus récent, et encore sur les écrans La Piel que Habito.
L'histoire se déroule en espagne, entre 2006 et 2012, mais pourrait très facilement être transportée dans les années 1930 superscientifiques. Au programme, un savant fou, dur et torturé (très bon antonio Banderas), une laboratoire secret caché dans un magnifique château en Espagne, un super-vilain costumé (le Tigre), des manipulations génétiques, de la Carnoplastie... on est pas loin de l'ambiance du scénario "De Main Morte".
Voilà !