La Brigade Chimérique

Olympia
Née officiellement en 1917 des expériences du professeur Spalanzani et du savoir occulte du mystérieux avocat et alchimiste Coppelius (également connu sous le nom de Giuseppe Coppola en tant qu’opticien ambulant), l’automate répondant au nom d’Olympia réussit le tour de force de tromper la haute société de Goettingue (Allemagne) en se faisant passer pour la fille "naturelle" de Spalanzani pendant plusieurs mois avant de disparaître mystérieusement lorsque ses deux créateurs décidèrent de régler leurs comptes. Au cours de l’affrontement, les yeux d’Olympia – sources de sa « vie » lui furent retirés mais d’aucun prétendent l’avoir revu par la suite errante dans les rues de la ville à la recherche de son « père ». C’est vers 1922 seulement qu’on finit par perdre toute trace d’elle.
Elle reparaît cependant au début des années 1880 à Paris alors que se jouent les premières représentations des Contes d’Hoffmann d’Offenbach. La rumeur court alors qu’un automate aux allures de grande dame assiste à chacune des représentations. Mais elle s’évanouit de nouveau sans qu'aucun crédit ne puisse être porté aux différents témoignages.
Certains informateurs prétendent qu’elle serait aujourd’hui à la recherche d’une canaille du nom de Pinocchio Collodi recherché pour de multiples forfaits et qui prétend avoir lui-même été un pantin lorsqu’il était enfant.
Avec l’avènement de la superscience –dont elle fut précurseurE presque un siècle plus tôt-, l’apparition des surhommes et les tensions politiques en Europe, il n’est pas impossible que celle qui fut au cœur du « scandale Spalanzani » qui provoqua le décès de plusieurs personnes se décide à nouveau à refaire surface …

Virtuellement immortelle (puisque faite de cire et de bois) et a priori dénuée de conscience morale, il n’est pas exclu de penser que les deux yeux de verre qui du fond de ses orbites irradient d’une lueur éclatante, referment en eux le secret de son animation. Peut être alors qu’en les lui ôtant, ou même en les brisant …

PROFILS
Artiste : 4
Mondain : 4
Ebénisterie : 1

ATTRIBUTS
Robustesse : 3
Ténacité : 4
Cognition : 1
Sensibilité : 2
Allure : 4

RESSOURCES
Train de vie : 4
Repaire : 2 (atelier de menuiserie au Musée Grévin)
Véhicule : 3 (voiture)

RESERVES
Réserve de Radium : 5
Réserve de Combat : 5

POUVOIRS
Permanence du bois (atemporalité/immortalité) – immunité biologique: 6 / Personnelle / Illimitée / Contrainte Apparence inhumaine (automate). Virtuellement immortelle puisque pas « vivante » au sens propre, Olympia peut être démembrée, remontée, démontée et les pièces qui la composent changées au besoin, elle ne respire pas, ne vieillit pas et dispose des mêmes propriétés que le bois (sensibilité au feu, aux termites, etc...).

Force d’automate – anatomie surhumaine: 6 / Personnelle / Illimitée / Contrainte Apparence inhumaine (automate)

Armure ligneuse – anatomie surhumaine: 6 / Personnelle / Illimitée / Contrainte Apparence inhumaine (automate)

Larmes mystiques – cicatrisations et régénérations cellulaires : 2 / Toucher / Instantanée / Contrainte : entrer en contact avec les larmes


Inspiration Der Sandmann (L'Homme au sable) d'E.T.A. Hoffmann